» Que souhaiter, vous souhaiter, nous souhaiter ?
Si ce n’est une simplicité heureuse
dans l’accueil de ce qui est,
la confiance d’écouter la voix de nos désirs… »
Quoi de plus délicieux que la simplicité heureuse dans l’accueil de ce qui est ? Quoi de plus courageux que de nous accepter tels que nous sommes, sans chercher à changer quoi que ce soit, ni à améliorer.
Si je n’avais qu’un un seul vœu à me souhaiter en ce début d’année 2022, ce serait de m’aimer telle que je suis. Une seule chose à changer en guise de bonne résolution… ce serait d’accepter de ne rien chercher à changer en moi justement, de ne rien chercher à améliorer.
Bien sûr j’ai envie de prendre le temps de me baigner plus souvent dans la mer, de prendre le temps de faire plus d’exercice physique, de mieux ranger ma maison etc… etc… tout un programme pour être une meilleure version de moi-même en 2022 qu’en 2021, avec sa ribambelle de plus et de mieux ! Ah, je jette cette liste interminable de choses à accomplir au feu dans un grand éclat de rire !
Et si je pose des actes, je me souhaite de tout mon cœur de le faire par amour pour moi, pas par ambition ni pour prendre le contrôle sur mon corps ou ma vie.
» Le contrôle est motivé par la peur et la discipline par l’amour. »
Vivre et laisser vivre…
Dans ces moments de crise, de tempêtes, où même la terre semble gémir… vivre et laisser vivre. Sans rien attendre des autres… ni de soi !
J’aimerais ne rien attendre de moi, rien de rien, pour mieux accueillir… tout, avec tendresse, indulgence ! Vraiment Tout ! Laisser toute la place au présent, aux présents-cadeaux, accueillir les expériences de la vie terrestre, si violentes, si douces aussi, tenter des trucs, changer d’habitude, pour voir, changer de chemin volontairement, de perspective… chausser la pensée de l’autre pour marcher dans son sens, voir « par chez lui » et peut-être même… le comprendre. Qui sait ?
» Que tu sois environné par le chant d’une lampe ou par la voix de la tempête,
par le souffle du soir ou le gémissement de la mer,
toujours veille derrière toi une vaste mélodie, tissée de mille voix,
où de temps en temps seulement ton solo trouve sa place.
Savoir quand tu dois intervenir dans le chœur, c’est le secret de ta solitude;
De même que c’est l’art de la relation véritable:
se laisser tomber de la hauteur des mots dans l’unique et commune mélodie.
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