Mon chemin au sommet du mont Sérénité 

par | Juil 16, 2021 | Non classé

Ecrit par Nicolas Sorhaïtz

Qu’ils sont beaux sur la montagne

Participer à une semaine de jeûne est comparable à gravir le mont Sérénité

Le sentier commence par une montée qui demande de l’énergie et de la détermination. Heureusement, chacun avance à son rythme faisant régulièrement des arrêts pour s’hydrater, reprendre son souffle tout en profitant du panorama. Les randonneurs s’encouragent, le groupe se crée.

Ces premiers kilomètres sont parfois éprouvants et demandent d’aller puiser dans ses réserves physiques et mentales mais nous savons ce qui nous attend au sommet. Ce n’est pas le moment de flancher. Le mont Sérénité est à portée de vue.

Chaque pas est l’occasion de découvertes, d’émerveillement, de reconnexion avec la nature et d’écoute de soi.

Cette montée représente les 3 premiers jours de jeûne où le corps puise dans ses réserves de glucose et de protéines provenant de cellules endommagées. Le corps est sous stress mais le jeûneur reste serein car il sait pourquoi il emprunte ce chemin. Il l’a choisi consciemment et se réjouit de le partager avec ses compagnons de marche.

Du quatrième au sixième jour, une fois arrivée au sommet, la récompense est là ! En effet, le cerveau se délecte de ses carburants naturels et euphorisants : corps cétoniques, cocktail hormonal (sérotonine, DHEA, etc.). Le corps se régénère et entame une véritable cure de jouvence ! Alors chacun peut planter sa tente, contempler l’horizon et profiter de ces quelques jours de paix, de lâcher prise, d’intuition, de légèreté d’esprit et de joie intime.

Puis il faut redescendre, dire au revoir au groupe et reprendre l’autoroute du train train quotidien balisée de stress, de charges mentales et autres angoisses du lendemain. Est-ce une fatalité ?

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